

Soin énergétique féérique
Approche transtemporelle
Voyages intérieurs enchantés
Conte et tableau personnalisé
Contes guérissants


Il y a quelques mois, l'idée a germé d'écrire un livre des histoires que je canalise lors de mes consultations.
Finalement j'ai choisi de vous les dévoiler petit à petit sur cette page.
Les images se déposent sur mon écran intérieur révélant un monde de fées, de lutins, de déesses, de scènes d’un temps ancien.
Ces scénarios empreints de magie se modifient, se transforment au cours de mes soins, apportant des ressources et évoluent vers plus d’harmonie.
Ces récits sont porteurs d’espoir, de baume au cœur, de métamorphose, pour ceux que j’accompagne vers ce guérisseur intérieur qui est présent en chacun de nous et qu’il ne tient qu’à réveiller par un souffle, un son, un mot, une mélodie.
Ils feront peut-être résonance avec votre propre parcours, allumeront une petite lumière à l’intérieur de vous et vous aideront à cheminer dans votre vie.
Ces histoires guérissantes ont été écrites d’après les enregistrements que je fais à la fin des séances. Afin de garantir leur anonymat, les prénoms des personnes ont été modifiés.

Le sac à dos
Contexte : Clarisse souhaite dépasser sa crainte liée au manque d’argent.
Clarisse dépose son lourd sac à dos sur le sol en dalles rouges de sa cuisine. Avec précaution elle déplie chaque pan de tissu laissant apparaitre de multiples pierres précieuses multicolores scintillantes. Attirés par le bruit et la lumière dégagée de l’étoffe entrouverte, les frères et sœurs de Clarisse arrivent à grands pas dans la pièce et se précipitent vers la sacoche. A la vue de ce trésor, le moment de surprise passé, ne comprenant pas comment Clarisse peut détenir ces richesses ils se mettent à la traiter de voleuse tout en ressentant un profond sentiment de jalousie monter et enserrer leur poitrine. Ils tentent alors avec empressement de s’en emparer les premiers en se jetant les uns sur les autres. Un petit nain apparait dans l’embrasure de la porte faisant signe à Clarisse de le rejoindre. Dans la mêlée elle parvient à tirer son sac hors de portée et se diriger vers la sortie. Sa famille tentant en vain de s’agripper à elle, Clarisse parvient en courant à s’enfoncer et disparaitre dans la forêt, le petit gnome à ses côtés.
Cheminant maintenant tranquillement sur le sentier de terre longeant un ruisseau, Clarisse observe et écoute le bruit émis par le serpentin d’eau qui s’écoule à travers les arbres, humant au passage les odeurs de mousse et de sève des conifères. Arrivés au pied d’un imposant Mélèze, en s’approchant Clarisse devine une porte découpée dans l’écorce. Le petit lutin en rigolant sort alors de ses poches de nombreuses pierreries et autres joyaux. Dans un sourire il lui fait comprendre qu’il se trouve dans le même état d’esprit que Clarisse ne pouvant concevoir que l’on puisse être jaloux de quelques cailloux. Il lui signifie qu’ils ont tous les deux de jolies pierres et que c’est tout à fait normal de les apprécier pour leur beauté et leur qualité.
Poussant le battant qui se referme derrière eux, ils descendent dans les racines de l’arbre, longeant des couloirs étroits jusque dans les sous-sols, découvrant une mine où des nombreux petits êtres à la barbe blanche, en salopettes à carreaux et chapeau pointu assorti sont affairés en chantant à extraire des cristaux de la roche avec leur pioche et à les déposer dans leurs brouettes en les poussant plus loin vers d’autres galeries.
Clarisse et son guide suivent ce joyeux cortège qui les mènent dans une pièce plus éloignée, plus profonde, une grotte spacieuse où un quartz majeur est érigé en son centre. Les nains déposent alors leur précieux chargement et empilent les pierres en cercle dans un ordre parfait autour du cristal qui se met à s’illuminer laissant apparaître un être translucide en son milieu qui demande mentalement à Clarisse ce qu’elle est venue chercher.
Impressionnée, elle répond timidement qu’elle a besoin d’énergie en ce moment. Par le même canal elle perçoit la réponse qui résonne dans sa tête « touche mon essence et tu recevras ma force ». Avec délicatesse elle pose sa main sur la surface polie et ressent une chaleur enveloppante qui se répand dans son bras et son corps entier tel un courant régénérant.
Après de nombreuses minutes le lutin fait signe à Clarisse qu’il est temps de partir. En remerciant ils se retirent de la caverne en faisant le chemin inverse jusqu’à se retrouver à l’air libre.
Ils se remettent en route à travers la forêt, après quelques heures de marche ils font halte devant un chêne majestueux dont Clarisse n’arrive pas à percevoir le faîte à travers les branches. A ses pieds, le petit être dégage un coffre du tapis de mousse et de feuilles qui le recouvre. En soulevant le couvercle de bois ancien sculpté, il demande à Clarisse de déposer ses pierres précieuses à l’intérieur sur le coussin de velours mauve en lui indiquant qu’à tout moment elle pourrait venir les chercher pour se ressourcer et comme elle connait le chemin, elle le retrouverait facilement.
Les sortant unes à unes de son sac, elles les empilent précieusement sur le tissu duveteux.
En refermant l’écrin de bois, le gnome tourne la clé dans la serrure et la tend à Clarisse. Il lui donne alors un autre cristal provenant de l’espace souterrain qu’ils avaient visité précédemment et qu’elle glisse aussitôt dans sa poche.
Il lui précise qu’à chaque fois qu’elle sent le besoin de se ressourcer, elle peut soit venir chercher une pierre dans le coffre, soit porter le cristal sur elle.
Histoire guérissante, histoire transformatrice…
En rentrant chez elle ce soir-là, la famille de Clarisse s’empresse de la questionner à propos du sac qu’elle ouvre devant eux et qui est rempli de pierreries en verre sans aucune valeur marchande. Furieux, lâchant que comme toujours ça ne vaut rien, que c’est du faux, ils s’en vont fâchés.
Au fond d’elle Clarisse sait très bien où se trouve son trésor dont elle seule connait l’emplacement et que personne ne peut atteindre. Elle rit sachant que ces pierres étaient un alibi pour sa famille et qu’ils ne connaissent pas l’essence de ces joyaux. Ils n’ont aucun accès pour aller les chercher à l’intérieur d’eux mais Clarisse connait le chemin.

Le joueur de flûte
Contexte : Anna souhaite retrouver de l’énergie et se faire moins de souci par rapport à sa petite fille dont elle s’occupe occasionnellement.
(Basé sur le conte « Le Joueur de flûte » de Hamelin)
Par cette belle journée d’été, Anna perçoit une silhouette qui avance lentement sur le chemin en bordure de champs baigné de lumière, soulevant au passage un léger nuage de poussière. L’homme au long manteau multicolore et son chapeau assorti, revient dans leur village à flanc de montagne.
Les habitants honteux rentrant les épaules, croisent à nouveau le visage impassible du joueur de flûte sachant bien au fond de chacun qu’ils n’ont pas honoré le contrat en payant leur dû pour l’éradication de l’invasion de rats qui décimaient leurs récoltes et apportaient les maladies.
Arrivé sur la place centrale, il sort son instrument du sac de jute pendu à son épaule et le porte à ses lèvres, il semble qu’aucun son ne se fait entendre lorsqu’il se met à jouer une mélodie inaudible.
Imperceptiblement de petites têtes blondes le rejoignent, des enfants de tout âge sortent des maisons et des ruelles et l’entourent comme hypnotisés. L’homme se met alors en marche suivi par les bambins dont les parents impuissants essayent de retenir en vain. Ils cheminent à la queue leu-leu sur un petit sentier bordé de fleurs sauvages jusqu’à une immense paroi rocheuse infranchissable dont on ne perçoit pas la cime à travers les nuages. Au contact de la main du musicien la pierre se met à bouger, s’écarte et s’ouvre devant eux. Il pénètre dans la montagne avec sa horde d’enfants qui se referme derrière eux sous les yeux ébahis des villageois qui se précipitent à grands cris sur la roche tentant vainement d’en percer l’ouverture avec leurs mains et leurs poings.
Avec acharnement, semaine après semaine, ils reviennent chaque jour avec leurs marteaux et leurs pics sans en découvrir l’issue.
Anna et deux ainées du village portent en elles un secret qu’elles n’osent divulguer. Chaque soir le joueur de flûte frôle les murs sous l’ombre des toitures baignées par le reflet de la lune et se glisse doucement dans leur habitation pour les emmener plus loin sur la colline.
A nouveau il touche les parois couvertes de mousse qui s’ouvrent devant lui et les trois femmes le suivent à travers la roche qui se resserre derrière eux. Les enfants se jettent dans leurs bras avec de grands sourires et les ainées comme chaque nuit prennent de longues heures à s’en occuper en les lavant, les habillant, leur préparant à manger, jouant avec eux pour finalement aux premières lueurs du jour leur donner un baiser sur le front avant de les quitter, chacun bien emmitouflé sous leurs couvertures dans leurs petits lits de fortune.
Après quelques heures de repos, Anna et ses deux amies reprennent leurs activités quotidiennes au village, personne n’ayant remarqué leur absence.
Le temps s’égrène jour après jour, semaine après semaine à vaquer à leur occupation et nuit après nuit à s’occuper des enfants avec dans leur cœur ce lourd secret.
Avec tristesse elles croisent leurs voisins, leurs amis dont les cernes ont creusé les joues et dont les regards se sont vidés d’avoir trop cherché et perdu leurs enfants chéris.
Elles n’osent plus regarder leurs propres filles déjà adultes de peur de dévoiler ce qui est caché au fond d’elles.
Une chape de plomb se dépose sur le village maudit, petit à petit il se vide de ses habitants ne laissant sur place que les trois grand-mères qui refusent obstinément de quitter les lieux ne cédant pas à l’insistance de leurs filles, prétextant qu’elles sont trop âgées pour refaire leur vie ailleurs.
Comme chaque soir, à la tombée du jour, les trois vieilles cheminent lentement sur le petit sentier une lanterne à la main, s’appuyant parfois l’une sur l’autre, le temps de reprendre leur souffle. Toutes trois connaissent maintenant le secret qui permet d’ouvrir le massif montagneux sans jamais oser le faire elles-mêmes de peur de trahir ce qu’elles ont porté si longtemps en elles comme un lourd fardeau.
Patiemment le joueur de flûte attend sur un rocher devant la paroi de granit qu’elles prennent la décision, le courage de prononcer à leur tour les mots qui permettraient d’ouvrir le passage et libérer tous ces enfants devenus de jeunes adultes.
Histoire guérissante, histoire transformatrice…
Un soir de pleine lune, était-ce l’influence de cet astre argenté ? Anna emplie de confiance, chuchote à demi-mots les paroles magiques rompant le sort et délivrant les êtres de l’emprise de la montagne.
Le musicien son baluchon sur l’épaule leur fait un signe lointain de la main, heureux d’avoir terminé son travail et continue son chemin sans se retourner.
Cette joyeuse communauté reprend sa place dans le village, restaure les bâtiments, nettoie chaque coin de rue, taille les arbres fruitiers, plante les potagers et dégage les herbes aromatiques qui à nouveau emplissent l’air de leur senteur de lavande et de romarin.
Portés par les rumeurs véhiculées par les badauds de passage, leurs propres enfants ayant compris depuis longtemps qu’elles détenaient un secret, reviennent peu à peu sur leurs terres d’origine. Les trois femmes les accueillent à bras ouvert avec un sourire entendu dans ce lieu empli de joie de vivre transmise par les jeunes habitants qui ont été élevé dans la douceur et l’amour des grand-mères.
On entend loin à la ronde les rires des bambins courant à travers champs sous la lumière tamisée d’une fin d’après-midi d’été.

Le quartz rose
Contexte : Claudia se sent oppressée dans diverses situations dans sa vie.
Claudia chemine à travers les tentures multicolores frôlant le sol, suspendues à de grosses cordes tendues à travers les hauts murs de briques rouge. Elle s’émerveille des couleurs qui flamboient sous les rayons de soleil du matin. Elle sent sous ses doigts la texture fine de la soie qui se mêle à la rugosité du coton épais. Elle navigue dans cet immense labyrinthe silencieux où seul le bruit d’une légère brise se fait entendre, passant d’un tissu à l’autre, observant, touchant les étoffes les plus belles les unes que les autres.
Un chant d’oiseau empli soudainement l’espace, elle lève les yeux et aperçoit un rouge-gorge perché sur les fils. Sans y porter vraiment attention elle continue son cheminement à travers les toiles sans entrevoir une possible sortie.
Elle s’amuse à grimper sur les échelles de bois vétustes posée çà et là contre les parois en se tenant solidement aux barreaux, jetant un regard désintéressé aux paysages s’étendant au loin.
Continuant à avancer, elle perçoit quelques portes décrépies garnies d’une petite fenêtre. Elle s’arrête pour jeter un œil à travers la vitre poussiéreuse se gardant bien d’en ouvrir le battant.
Claudia poursuit son chemin en évitant l’extérieur, cherchant quelque chose à l’intérieur de ce dédale sachant intuitivement qu’elle y découvrira quelque chose de précieux.
Au détour d’un mur un peu plus épais, elle pousse un tissu et perçoit au loin un petit morceau de quartz rose. Dégageant les étoffes au fur et à mesure qu’elle s’approche de la pierre elle voit ébahie un immense cristal se profiler et dépasser les parois. Claudia tente de le dégager en faisant coulisser les tentures accrochées aux fils. Après plusieurs manipulations elle peut enfin l’admirer, le toucher, l’observer. En posant délicatement sa main dessus, elle commence à sentir une énergie circulant à travers son bras puis son corps et se remplir de cette sensation si précieuse pour elle.
En faisant le tour de la pierre elle trouve un canapé juste derrière et s’y installe confortablement passant de longues heures à l’observer. En s’approchant à nouveau pour le toucher elle remarque un quartz rose plus petit posé à côté du grand. Claudia le prend et le met soigneusement dans sa poche en continuant plus loin son chemin. Elle se rend compte qu’elle avance plus facilement au milieu des tentures et se risque à s’approcher d’une porte vitrée au-dessus de laquelle est posé le rouge-gorge. Elle l’ouvre lentement, l’oiseau s’installe sur l’épaule de Claudia et tous deux commencent à cheminer à travers le paysage équatorial d’une forêt amazonienne empli de senteurs, de bruits, de couleurs. Elle s’approche d’un bananier et porte à sa bouche le fruit parfumé au goût délicieux.
En rebroussant chemin vers le sanctuaire de tentures avec le petit quartz dans sa poche, Claudia s’installe à nouveau sur le canapé déplaçant dans le mouvement un des tissus du labyrinthe. Elle remarque alors que le sofa se pare des couleurs de la nouvelle étoffe. Jouant avec les tissus elle s’amuse à les bouger comme sur un tourniquet permettant au divan de prendre la teinte qui lui plait le mieux.
Plusieurs fois elle traverse d’autres portes, faisant des allers-retours de l’une à l'autre.
Une des entrées débouche sur un paysage écossais pluvieux, des moutons paissent sous la pluie, l’odeur de la terre chatouille les narines de Claudia qui prend plaisir à caresser le pelage laineux épais. Détrempée, elle retourne rapidement s’abriter sur son canapé observant, touchant à nouveau le grand cristal de quartz rose.
Une prochaine issue la transporte à travers un paysage montagneux. Claudia marche sur le chemin caillouteux et se penche pour regarder une magnifique fleur, un édelweiss à flanc de collines. Elle s’empli du parfum et de l’air pur ambiant avant de retourner s’installer pour la nuit sur son sofa.
Le lendemain une nouvelle sortie conduit Claudia en bord de mer. Enlevant ses chaussures au contact du sable doré, elle plonge ses mains dans l’eau et porte quelques gouttes à sa bouche déposant au passage des cristaux de sels sur ses lèvres. Elle prend plaisir à sentir les embruns, à écouter le chant des cormorans, son fidèle rouge-gorge sur son épaule.
Histoire guérissante, histoire transformatrice…
De retour près du grand quartz rose elle remarque que le sol près de son socle change. A son approche Claudia peut parfois sentir la mousse humide sous ses pieds, une autre fois la texture et l’odeur âcre des copeaux ou les coquillages translucides. Claudia apprivoise ces différentes sensations, ces textures tout en restant en contact avec le cristal central, connectée à son énergie à travers ses mains. Elle sait maintenant qu’elle peut sortir et revenir comme elle le souhaite.
Elle remarque que d’immenses racines ont pris place sous ses pieds en passant les portes. En s’adressant à l’oiseau, elle lui indique qu’il peut dorénavant se poser sur ses épaules avec la certitude de prendre place sur un arbre solide. A partir de cet instant Claudia sait qu’elle peut entrer et sortir explorer le monde.

Le cocon d'ailes
Contexte : Candice se sent seule sans pouvoir travailler et aimerait arrêter de prendre les choses trop à cœur.
Comme chaque après-midi Candice cherche un peu de fraîcheur dans les sous-bois près de chez elle. Elle respire l'odeur des aiguilles de pin chauffées par le soleil, celle de la résine qui suinte sur les branches.
Un petit être pas plus haut que trois pommes, avec un bonnet rouge sur la tête et un costume à carreaux, s’approche d’elle. Sans hésitations il la prend par la main et l’entraine avec lui à travers les arbres vers une clairière ensoleillée où les déesses et d’autres femmes sont rassemblées autour d’un feu de camp.
Les accueillant avec bienveillance elles proposent à Candice de se joindre à elles. Tout au long de l’après-midi dans une parfaite communion, le bâton de parole passe de main en main permettant à chacune de délivrer son histoire au milieu des larmes et des rires.
Candice intimidée n’ose pas dévoiler ce qu’elle porte depuis trop longtemps au fond d’elle. Les déesses percevant son désarroi la prennent à part et l’emmène un peu plus loin au bord d’un lac turquoise et d’une cascade scintillante.
Baignée sous le filet d’eau rafraichissant qui coule sur sa peau, en amont du torrent, Candice s’autorise enfin à verser les larmes, lavant et libérant sa tristesse.
Avec douceur les déesses la guide ensuite vers le bord du lac, où elles disposent plusieurs feuilles séchées de la taille d’une main et un morceau de charbon en lui donnant quelques consignes. Candice se met à écrire sur les végétaux tous les mots qu’elle n’a pu exprimer pour ensuite les libérer, les transformer en les déposant et les laissant voguer sur les flots.
Candice s’étant approché du bord de l’eau pour ce rituel, elle sent avec inquiétude ses pieds s’enfoncer dans la boue avec l’impression de ne plus pouvoir bouger, d’avoir de la glaise jusqu’aux genoux.
Les déesses l’aident à s’extraire de la vase et la rassure en lui disant qu’elle peut continuer de cheminer dans sa vie. Elles l’accompagnent vers le point d’eau pour laver ses jambes puis un peu plus loin vers un drap blanc étendu sur l’herbe. L’invitant à se coucher sur le tissu, elles l’enveloppent d’un cocon d’argile qu’elles laissent tranquillement sécher au soleil. Candice est vite emplie d’une douce chaleur et se met à somnoler. Après un temps qu’elle ne pourrait définir, la terre craquelle et tombe par morceaux à côté d’elle. Les déesses relèvent Candice qui ressent dans son dos que quelque chose à changer, elle est parée d’ailes translucides, énergétiques mais bien présentes. Elles lui indiquent que dans des moments où elle se sent dans un état d’hypersensibilité avec le besoin de se protéger, elle peut simplement replier ses ailes transparentes sur elle, un peu comme les chauves-souris le font pour dormir.
Histoire guérissante, histoire transformatrice…
Candice flâne dans les rues marchandes, croisant quelques passants, elle sent à nouveau de l’inquiétude face au regard de ces inconnus. Elle perçoit une présence imposante à côté d’elle. Un être de lumière paré lui aussi de magnifiques ailes translucides montre à Candice comment les replier sur lui et l’encourage à faire de même pour se protéger de sa sensibilité, de ce sentiment d’envahissement qui parfois lui fait monter les larmes aux yeux. Un cocon protecteur pour Candice qui lui donne une certaine assurance et qui empêche toute forme d’agression à son égard.
A chaque fois que Candice en a besoin, elle sait qu’elle peut faire appel à cet ange qui l’aide à créer sa propre coquille transparente. Il se place derrière elle et l’entoure de ses ailes blanches l’accompagnant dans ses gestes.
Grace à l’ange et à son propre cocon d’ailes, Candice se sent protégée du regard de ces inconnus et de ce qu’ils pourraient percevoir de son monde intérieur.
Sans oublier les histoires précédentes : Les rayons de lumière, L'étalon noir, La famille, Les bijoux, Les papillons bleus, Le petit frère, Bulle de savon, Le tapis volant, Le Don Juan, Le jeune homme, Les monstres, La Lady, Oiseaux de mauvaise augure, Le jardin de fleurs, Dans la peau d'un homme, Le lion, L'attelle....et d'autres à venir....